Salut à toi noble Voy(ag)eur

Et bienvenue dans cette bibliothèque, havre de guerre et de psychose, dans une toile aseptisée laissant malheureusement si peu de place à la folie ou à la mort.

Eh bien installe toi bien inconfortablement, tu es entre de bonnes mains. Bien sûr le lieu est encore un peu vide, mais fais moi confiance, d'ici peu tu louera ce moment béni ou tant d'hérésies t-étaient encore étrangère.

Mes armes : Des livres qui posent le plus souvent plus de questions qu’ils ne donnent de réponses, des écrits naviguant entre génie et folie, des œuvres parfois à tort méconnues ou oubliées, mais dont le ton est toujours à l’opposée de cette monoculture de masse volontiers futile et volontairement abrutissante.

Mon objectif : faire découvrir à ton cerveau, inexorablement engourdi par les dictats d'un monde aseptisé, les merveilles de la névrose, l'esthétique du pire, ou le vertige que procure la vue de l'infini. Appelle celà Alter Philosophie ou Vile Prétention, comme bon te semble, mais si le coeur t-en dis, viens trouver ici le futur carburant de tes réflexions enfin dés-abusées.

Bonne lecture, et souviens toi que les mots sont omnipotents, car ils agissent sur la seule chose qui compte réellement à tes yeux : TOI.

jeudi 5 juin 2008

A marche forcée par Slavomir RAWICZ

Ce livre conte l'histoire vraie d'un groupe d'homme ordinaire qui, évadés d'un goulag soviétique, tentent de gagner l'Inde à pieds. Ils traverseront sans réserves ni matériel trois des endroits les plus inhospitalier de la planète : Sibérie en hiver, désert de Gobi et Himalaya.

Quatrième de couverture :
Hiver 1941. Une petite troupe de bagnards s'évade d'un camp russe situé tout près du cercle polaire. Ils ne connaissent pas grand chose à la géographie. Ils songent "simplement" à gagner à pieds l'Inde anglaise : le soleil, pensent-ils, leur indiquera au moins la direction du sud. Aucun d'eux n'est capable, sur les milliers de kilomètres qu'il leur faut parcourir -ils y mettront deux ans-, de situer le désert de Gobi... que plusieurs réussiront pourtant à franchir sans provision d'eau.

L'innocence, parfois est la meilleure alliée du courage.

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